C’est ce dernier accord qui permet de transformer les trois autres en habitude parce que c’est lui qui indique comment les appliquer : en faisant toujours de son mieux.
Pas plus, pas moins.
Ni trop, pour ne pas gâcher son énergie et se cramer avant d’atteindre son but.
Ni pas assez, pour éviter les regrets et la culpabilité.
Notre “mieux” n’est pas toujours au même niveau. Parfois, notre mieux s’approche de l’excellence, parce qu’on est plein d’énergie, ultra-motivé, et dans notre zone. Parfois, notre mieux relève du pas terrible, parce que ce n’est pas le bon jour, qu’on est fatigué ou que le défi est trop grand.
Et parfois encore, faire de notre mieux c’est tout simplement appuyer sur pause et s’économiser. C’est un équilibre à trouver.
Faire de son mieux, c’est assurer un bon niveau de satisfaction envers soi-même : puisque j’ai donné ce que j’ai pu, je n’ai pas à m’en vouloir si j’échoue. C’est s’autoriser à se tromper et donc à essayer, et accepter d’être vulnérable. C’est prendre plus de plaisir à faire les choses et donc la meilleure façon de rester motivé, alerte, engagé…et ainsi d’atteindre ses objectifs. C’est prendre soin de son estime de soi, en donnant le meilleur de soi-même.
Cette règle vaut aussi pour l’application des accords Toltèques : il ne s’agit pas de se fixer des objectifs dingues et de s’attendre à respecter ces accords sans faillir dès le premier jour. Au contraire, on se laisse le temps de les mettre en pratique dans la durée, en acceptant les jours avec et les jours sans, jusqu’à ce que cela devienne une habitude.
Exercice pratique
“Faites toujours de votre mieux.”
Programmez des actions simples et quantifiables permettant d’améliorer votre satisfaction. Mettez-les à exécution puis observez l’effet qu’ils ont sur vous. Avez-vous agi au mieux ?
Détaillez les domaines de votre vie qui suscitent chez vous une forme d’insatisfaction et essayez de programmer de nouvelles actions en agissant au mieux.